vendredi 12 juin 2015

L'Islamism aux yeux d'une Algéro- américaine. Tango- algéro egyptien

Une interview accordée à une jeune écrivaine , publiée sur Al Watan, a retenu mon attention et provoqué mon indignation, comme lorsqu'on remue un couteau dans une plaie.
 Il s'agit d'une algéro- américaine qui s'exprime sur l'islamisme en Algérie et dans le monde arabe. Elle explique que le fondamentalisme islamisme a été vaincu grâce au courage des éradicateurs .  Elle se porte volontaire pour s'exprimer et dire des vérités au nom des éradicateurs " arabes "( ça reste à vérifier!) qui ne semblent pas se rassasier du drame et des affres subies par les frères musulmans d'Egypte. Le monde civilisé, si on peut s'exprimer  comme des gens civilisés , est médusé et reste sans voix  devant la crucifixion des frères musulmans, au propre et figure. Figuré s'entend par médias et literrature politicienne anti- islamiste.
Nul n'a  besoin de rappeler les acquis des frères musulmans en matière de résistance culturelle et religieuse pacifique datant d'au moins un siècles. Aujourdh'ui l'Egypte étant  la scéne d'une mascarade rarement vécue dans le monde arabe à l'exception de l'Algérie pendant les années 90 . Une mascarade religieuse et politique dont les acteurs sont de malheureux éradicateurs arabes coptes et transfuges dopés par des courants étrangers.  Les positions de ces acteurs  convergent vers un seul point qui culmine vers l'exclusion aveugle des frères musulmans égyptiens.
Que s'est- il passé pour que ceux- ci rompus à la communication et à la politique  et après avoir remporté les éléctions , durement , soient ciblés par de multiples courants  qui n'avaient pourtant  rien en commun, sauf la coordination réalisée par des "puppets" de service. Je cite , les salafistes, les stars de l'audio- visuel d'obédience copte, et d'autres d'obédience chiite, des stars ayant des amitiés avec le lobby sioniste, des partisans du parti et du mouvement nassérien... bref tous les diables de service. Toute une racaille  qui a coopéré  pour salir, dans les médias  une élite religieuse et sociale composée de tous les pans de la société égyptienne: paysans, étudiants, chomeurs , ouvriers, enseignants, universitaires, prédicateurs, artistes et beaucoup de gens communs du peuple sans couleur politique ou religieuse.
 Il n'a aucun mérite à admettre que nul n'est au dessus de la critique car c'est une vérité universelle... mais la liste de reproches faits aux frères musulmans semble longue de manière   exagérée. Les éradicateurs sont allés très loin car les critiques ont partiquement béni les masscres de Rabaâ en imputant leurs responsabilité aux victimes. Outre les arrestations massives et l'absence de tribunaux civils, outre les exécutions extra-judiciaires comme en Irak, il y'a quelques années. En Egypte , tout    le monde est régi par la loi marciale. La guerre contre les islamistes aurait- elle pu être possible sans l'aval de l'éliste arabe et des pays du golfe qui la financent? Beaucoup en doutent tout en reniant la démocratie telle que conçue par les éradicateurs, car en matière d'inhumanité , ils sont champions puisqu'eux même ils versent dans l'intolérance , l'exagération et l'idiocratie qu'ils décrient.
La rage et la violence qui carctérisent le volte- face des acteurs sociaux contre leurs frères appartenant à la confrérie des frères musulmans, , la main mise des pays voisins , et la cooptation de "certains milieux setes" propres à l'Egypte constituent des scandales très graves. Il faudra beaucoup de bonnes intentions et des efforts hors du commun pour effacer ce préjudice fait  à la communion confrérique musulmane et chrétienne du moyen- orient, et à la démocratie.
Ce qui me ramène à mon très cher pays, l'Algérie, ou beaucoup de sang a été versé. On a tendance à parler des victimes du terrorisme d'un même côté. Là , ou les gens du même clan qui possède médias et moyens , qui a bénéficié de réparations et d'indemnisations.               Oui , on pleure et on partage sa douleur. Mais on ignore peût-être que des victimes, il y'en a des deux côtés, même celui des monstrueux islmistes, dont les enfants, sont orphelins, sans travail, sans formation et sans avenir. Toute une génération aux droits bafoués. Ils n'ont aucun moyen de s'exprimer ou de partager leur douleur en public et ceux là aussi dont les parents  ont été torturé ou forcés par des forces régulières violentes aveugles et suramées , en quête de représailles,  à emprunter le chemin du maquis car il n'avait aucun moyen de dialoguer avec des éradicateurs qui les ont qualifiés de nazis. Pourtant, parmi eux il y'avaitdes étudiants instruits et versés dans les sciences religieuses dont le savoir et le talent feraient rougir de dépit les représentants des confréries soumises au pouvoir. Beaucoup de sang , qui ofusque et étouffe les plus courageux et les plus justes,  a été versé. Le pays est le cimetière des religieux, et la société amputée d'une grande population restera déséquilibrée et fragile pendant des décennies. Elle ne pourra jamais faire face aux prédateurs, locaux ou étrangers , et ne pourra jamais corriger ses tares et combattre la corruption. Pis, le splus grands corrompussont conviés à la table de ceux qui   dessinent son avenir    a coup de lois et de réglementations douteuses et mal intentionnés. Le pays, en trainant cette réputation d'injustice et de corruption à tous les niveaux, ne se portera pas bien pendant des décénnies.  Situé en Afrique du nord, le pays cotoie  le sud européen, ou la démocratie est respectée, ou les religieux catholiques ou protestants, en dépit de leurs divergences  liées au culte, vivent heureux, et quoique on y parle de laicité datant de la révolution française, ils jouissent d'un pouvoir abyssinal indéniable au su et au vu de tous. En Espagne, il y'a quelque années l'inauguration d'un pont de grand intérêt s'est faite en présence d'une délégation de religeux. Sans oublier l'influence des rabbins sur les prises de position d'un grand nombre de courants politiques en Europe.
L'Algérie est le terroir des nationalistes et des islamistes, mais les milieux hostiles à ces deux mouvances sont puissants au sein du pouvoir algérien. Les éradicateurs manipulent tous les partis, dans  un jeu d'emprise  centrale, en passant par les services au sein des institutions étatiques qui contrôlent les rouages de la politique et de l'information et qui excluent toute opinion ou prise de position allant dans le sens opposé de leurs projets et qui ne servent que leurs intérêts ,rarement les intérêt des masses, même s'ils usent de tous les tours de magie por nous convaincre, la vérité est autre...faux opposants, faux témoignages, mises en scène macabres. Une situation qui a duré très longtemps, mais la vérité doit résister, ce qui doit être dit doit  durer aussi.Surtout qu'aujourd'hui , il est clair que le drame algérien profite à beaucoup d'acteurs sortis de l'ombre.
 Que ce soit en Algérie ou en Egypte , les islamistes représentants d'une société musulmane ancestrale ont le droit d'exister et de pratiquer la politique , en toute démocratie, comme tout les autres courants politiques. Et ce n'est pas parceque certains, portant une vraie ou une fausse barbe ont renié la démocratie  et pris les armes pour se défendre contre la hogra des services et d'une partie de la société civile , que d'autres islamistes ( en dehors du MSP et Ennahda) sont marginalisés et exclus de la scéne sociale et culturelle. Ils ont le droit de se regrouper en confréries, d'interagir avec la sociét algérienne sans être taxés de " dangereux sectaire" ou d'être persécutés par les services,. Ils ont le devoir de lutter contre les athées qui pullulent et dont les idées reniant l'existence d'Allah pourrissent l'esprit de nos jeunes. Je cite deux exemples; celui de Hadda Hazzem, une journaliste de service, qui durant la décennie de l'excommunication et de la torture pratiquées contre une partie de la population algérienne , a été assez lâche pour soutenir le pouvoir en place et crier haro sur tous  les islamistes qu'elle qualifiait de terroristes en critiquant et blasphémant contre les religieux musulmans du temps du Prophète jusqu'à nos jours. La même Hedda Hezzam a l'audace face au public lecteur algérien d'aujourd'hui  , de proclamer son soutien aux carricaturiste hollondais qui a parodié le  Prophète Mohamed QSSL. En outre son indécence l'a poussé  à appeler àbruler sur la place publique, le livre Saint d'Allah et les écrits de la  Sunna ( PAroles du PropHète QSSL).   Elle et ses potes de service au sein de l'administration font tout pour faire publier des textes de loi contre les fetwas de takfirisme (excommunication) car chez nous  , on a le droit d'insulter la religion , de dire qu'on est athés ( Kafir) mais on rejette le (takfirisme) ou l'excommunication.En termes simples , ils ont le droit de s'exprimer contre les croyances, et même le luxe de les parodier, mais nul n'a le droit de s'exprimer contre eux...
A ce jour aucun Cheikh musulman n'a osé la qualifeir de non croyante, car c'est malin de dire je suis musulman et je " crache sur leur doctrine". Si Khomeini était en vie, elle aurait fait l'objet , elle et K. Daoud des fetwas    ( 1)   en bonne et due forme et personne ne le regrettrait, même si leur talent est moindre que des écrivains excommuniés , tels que Taslima Nasreen et S Ruchdie . Le seul mérite que l'on peut leur accorder c'est leur audace devant des Algériens qui repectent leur religion .
( à suivre inchallah)
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1-
Des religieux  appartenant au courant sunnite algérien, comme Abdel Malek Ramdhani ont  condamné dans1 une initiative qui n'a pas eu l'éclairage mérité , la nouvelle tendance consistant  à s'attaqueer au Coran et à la Sunna. Ce n'est pas un hasard que quelques mois plus tard le MARW ait chassé des imams de leurs postes.